Faux : pour écrire dans le cerveau, il faudrait connaitre le code neuronal de l’information, que nous n’avons toujours pas percé, et également l’endroit pour l’écrire, qui n’est pas connu pour le court ou le long terme.
Pour aller plus loin : Il est possible de moduler l’activité cérébrale via la TMS mais le contrôle est grossier: on peut déclencher une contraction, mais il sera difficile d’avoir un mouvement fonctionnel, adapté à l’environnement (cf étude sur la transmission entre continent).
Avec des approches invasives, il est possible de concevoir des interfaces bidirectionnelles qui tentent de restituer non seulement le controle moteur, mais aussi les retours sensitifs. Ainsi, des électrodes émettent des courants au niveau cortical, que les patients peuvent “apprendre” à interpréter pour savoir s’ils ont correctement effectué le mouvement, ou pour savoir quelle texture ils touchent. Cependant, ces interfaces ne sont pas à l’heure actuelle, basées sur le “code” neuronal, car il n’est pas suffisamment connu. Il faut donc un apprentissage de la part du sujet pour interpréter ces nouveaux signaux, et celui-ci est long et difficile.
C’est probablement dans les situations cliniques que nous sommes confrontés le plus durement à notre incapacité à “écrire” dans le cerveau et/ou le reprogammer : une fois lésé, on n’arrive pas à remplacer les zones abimées.